Le rapport d’Amnesty International intitulé « La situation des droits de l’homme dans le monde : Avril 2024 » mentionne essentiellement les sanctions contre les médias et les poursuites pénales contre les journalistes pour diffamation présumée ; l’utilisation par les forces de défense et de sécurité d’une force excessive ; la torture pendant les interrogatoires de police ; les expulsions forcées par les autorités ; l’incapacité des autorités à mettre en place des mesures pour atténuer les effets du changement climatique ; les violations du droit international par les acteurs des conflits armés. D’autres documents font état de disparitions forcées, de violences sexuelles et sexistes, d’hommes inculpés en vertu de la loi sur l’interdiction du mariage entre personnes du même sexe, de l’absence de nourriture suffisante et d’accès aux équipements de base pour les personnes déplacées réinstallées à l’intérieur du pays.
Les défenseurs des droits de l’homme qui font campagne pour les droits de ces communautés sont pris pour cible dans le cadre d’une répression plus large de la dissidence. La répression s’est intensifiée à l’encontre des droits des femmes, des filles et des personnes LGBTI. Les incitations à la haine et autres contenus préjudiciables publiés en ligne à l’encontre de certains groupes racialisés ont augmenté. Pendant ce temps, les progrès de l’intelligence artificielle sont utilisés pour limiter les libertés et violer les droits de l’homme.
Source : Vanguard, Nigeria’s state of human rights raises global concern – Report, le 25 avril 2024.