Togo : répression à la suite du changement de la Constitution

« Les autorités togolaises doivent garantir le droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’expression, a déclaré Amnesty International après que les autorités ont interdit à des organisations de la société civile et à des partis politiques de se réunir pour exprimer notamment leur opposition au récent changement de constitution.

Mercredi 27 mars, au moins trois conférences de presse ou réunions rassemblant des partis politiques et/ou des organisations de la société civile ont été interdites par les autorités dans la capitale Lomé et à Tsévié, et dispersées par les forces de l’ordre, dans un contexte de changement de constitution controversé intervenu deux jours plus tôt.

‘Aujourd’hui les autorités togolaises ne s’embarrassent même plus de sauver les apparences. Toutes les personnes qui refusent de s’aligner sur leur politique sont réduites au silence par la force’, a déclaré Samira Daoud, Directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale. »

Source : Amnesty International, Répression sur fonds de changement de Constitution, le 29 mars 2024.