Soutenir les initiatives relatives à la protection des acteurs de la société civile des droits humains

Présentation des projets

Objectif de ce champ d’action

Dans le but d’ouvrir l’espace civique et de soutenir les droits humains, il est indispensable d’assurer une protection des acteurs de la société civile qui œuvre dans les droits humains.  Les initiatives permettront de renforcer, accompagner et soutenir la protection de ces acteurs, aussi bien au niveau individuel, que collectif et qu’auprès des instances garantes du respect des droits humains au niveau national, régional et international. 

Projets lauréats

En Mauritanie, le projet lauréat est celui de l’ONG Agir au Cœur des Territoires pour l’Education et le Développement (ACTED).

L’ONG Agir au Cœur des Territoires pour l’Education et le Développement (ACTED) agira dans le cadre de ce pôle, avec une initiative pour la promotion des droits humains et la protection de l’Espace civique des acteurs étatiques et locaux de la commune de Boghé et Ould Birome (Brakna). L’objectif de l’action est de contribuer au renforcement des capacités de la société civile pour l’amélioration la promotion des droits humains et la protection de l’espace civique en Mauritanie.

L’ONG ACTED suggère comme première activité d’entamer un diagnostic sur les droits humains et la protection de l’espace civique (état de lieu), en animant de temps collectifs pluri-acteurs, partage des résultats du diagnostic et élaboration concertée d’un plan de formation sur les droits fondamentaux et l’espace civique, en place tous les dispositifs et mécanismes juridiques (supports sur les lois fondamentales) en mettant à contribution les greffiers en chefs du tribunal, le commissaire de police et le commandant de la gendarmerie de la Moughataa de Boghé, en animant d’une session de formation au profit des autorités étatiques et locaux sur les droits humains et la protection de l’espace civique par un juriste.

L’ONG ACTED suggère comme seconde activité de développer les capacités des citoyens et citoyennes afin de connaitre et revendiquer le respect de leurs libertés fondamentales et leurs droits de participation, en animant de deux séances de sensibilisation et d’éducation communautaire pour la promotion et la vulgarisation de l’espace civique dans les deux communes (Boghé et Oul Birom). Les actions suivantes seront entreprises : animer un atelier de formation sur la vie associative au profit des associations de jeunes garçons et filles (structuration, fonctionnement, gestion financière, processus de reconnaissances à travers la plateforme FEDAM, etc..) ; animer une campagne élargie d’information et de sensibilisation sur les droits humains et la protection de l’espace civique au profit des communautés locales ; mettre en place d’une clinique juridique au profit des OCB pour l’orientation, appui, conseil et aider à la constitution des dossiers de reconnaissance ; identifier des éléments membres de la clinique juridique ; donner des formations de membres de la clinique juridique sur les fondamentaux des libertés et le processus de reconnaissance juridique des associations ; acheter des équipements pour le fonctionnement et la gestion de la clinique juridique.  

L’ONG ACTED suggère comme troisième activité de capitaliser les enseignements issus du projet et les diffuser dans les rencontres multi-acteurs. Les actions suivantes seront entreprises : organiser un atelier de capitalisation avec toutes les parties prenantes du projet sur le retour de l’expérience, et produire des témoignages sur les bénéficiaires à travers une vidéo ou audio et des messages écris.

Au Mali, le projet lauréat est celui du Collectif Cri de Cœur (CCC).

Le Collectif Cri de Cœur (CCC) a pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’environnement sécuritaire des défenseur(e)s des droits humains au Mali à travers la sensibilisation des défenseur(e)s, des citoyens et l’alerte des autorités. Les activités innovantes proposées sont les suivantes : mener une campagne digitale et de sensibilisation en vue de faire comprendre les risques sécuritaires auxquels font face les défenseurs des droits de l’Homme au Mali et les mécanismes prévoyant leur protection ; et partager les recommandations clés de la dernière édition de l’EPU concernant le Mali.